Transplantation de corail en baie de Prony (Nouvelle-Calédonie)
Représentant seulement 0,2 % des surfaces marines mondiales, les récifs coralliens abritent un tiers de la faune et de la flore marine de la planète. Cet écosystème complexe est très vulnérable, de nombreuses pressions peuvent modifier son état écologique de manière plus ou moins irréversible : remblaiement, surexploitation de ses ressources, dégradation de la qualité de l'eau, acidification des océans, augmentation de la température, évènements climatiques extrêmes de plus ou moins fortes intensités. Ils remplissent une multitude de fonctions et apportent de nombreux bénéfices : support d'une riche biodiversité, constructeur d'habitats, de refuge, de nurserie, fourniture en nourriture, etc.
Ce retour d'expérience concerne la tranplantation de coraux en baie de Prony (Nouvelle-Calédonie). Il est extrait du Guide de l'Initiative française pour les récifs coralliens (IFRECOR) : "Guide d'ingénierie écologique : la réparation des récifs coralliens et des écosystèmes associés" par Léocadie, A., Pioch, S., et Pinault, M (2020). Edition IFRECOR. 114p.
Des mesures de gestion post-travaux (mesures d'accompagnement) ont également été engagées après la transplantation des coraux :
- Enlèvement des macros-débris, filets et encombrants pouvant gêner la croissance et la survie des coraux
- Enlèvement des prédateurs (Acanthaster planci)
- Recollement des transplants tombés au fond (s'ils étaient toujours vivant)